Jean-Bernard Papi, romancier, essayiste, nouvelliste et poète

                                                La littérature est un art de combat.  

Poignez vilain...

Samedi 14 Novembre 2020
Poignez vilain...

 
   Je me pose la question : Est-ce qu’un dessin vaut un meurtre prémédité ? Et que vaut un meurtre prémédité ? Chez les plus sauvages d’entre les sauvages la réponse est : œil pour œil dent pour dent car c’est comme ça qu’Allah est grand. Mais nous ne sommes pas des sauvages, alors au crime prémédité continuons à répondre par des dessins et ajoutons quelques mesure fortes et démocratiques une belle loi par exemple. Hélas ! à quoi bon perdre son temps avec un indécrottable fanatique, mieux vaut le neutraliser, comme disent pudiquement les militaires, discrètement. Les méthodes ne manquent pas. L’État de droit oui, mais avec quelqu’un qui pratique ce droit.
   Anne Rosencher, journaliste à l’Express, dans une interview de Boualem Sansal (1), rapporte les paroles d’un écrivain algérien qui ne pratique pas la langue de bois : « Quelle horreur, quelle barbarie, on décapite un prof pour une caricature qui a fait mille fois le tour de la planète ! C'est dire la rancœur et la folie des islamistes. On condamne en rivalisant d'émotion et de formules, on affirme son soutien à la famille de la victime, on rassure le corps enseignant et les parents d'élèves, on appelle à des mesures fortes, on promet la fermeté. Voilà ce qu'on entend sur les ondes. On fait son devoir, on a la conscience tranquille... jusqu'à la prochaine horreur, la prochaine barbarie. Tout cela montre que la France ne comprend toujours pas la réalité à laquelle elle est confrontée. » J’ajoute qu’elle ne comprend d’ailleurs pas non plus les arabes.
  Cela fait des lustres que l’on dessine en France et en Europe pour se moquer de quelqu’un, de quelque chose, qu’il soit sacré ou pas. Voyez par exemple Hans Holbein l’ancien et ses illustrations de « L’Eloge de la folie » d’Erasme et plus près de nous Daumier et ses personnages ou Gustave Courbet et son tableau « Retour de la conférence » (voir ci-dessus).  Ô Prophète, est-il inscrit dans le Coran, mène le jihad contre les infidèles et les hypocrites et sois dur avec eux. » Le fanatique est lâche et féroce alors soyons plus féroce et dur encore, c’est la règle du jeu de la guerre et chacun doit la connaître. État comme citoyens.
   « Oignez vilain il vous poindra, poignez vilain il vous oindra » conseillait-on jadis chez des gens qui savaient de quoi ils parlaient et profitons-en pour raser Al-Azhar -qui n’a jamais condamné les exactions de DAECH- cette Sorbonne sunnite laquelle Sorbonne au 18ème siècle combattit sans complexe Diderot, d’Alembert, Rousseau, Voltaire etc.
Allez ! Que le dernier à sortir éteigne la lumière…
 
Jean-Bernard Papi ©
  (1) Il faut lire : Gouverner au nom d’Allah. Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe de Boualem Sansal, écrivain algérien.

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