Qu'est ce qui pousse les émules de Descartes, nos compatriotes, à croire ces fariboles ? La crise économique, morale et culturelle que nous vivons ? Le besoin de se rattacher à de nouvelles valeurs ? J'en doute, l'affaire n'est pas nouvelle et dure depuis des millénaires. Le besoin du merveilleux, certainement, mais plus encore l'envie d'être considéré individuellement, d'avoir une destinée qui ne soit pas celle de tout le monde. Faut-il que cela passe par ces charlatanismes et non par une étude plus raisonnée et raisonnable ? Du genre que l'on obtient pour la détermination du caractère par des tests psychologiques et psychotechniques appropriés. Quant à l'avenir, en attendant que la voyance soit enseignée à l’école, il me parait urgent d'informer collégiens et collégiennes d'avoir à compter avant tout sur eux-mêmes, plutôt que sur un futur fondé sur de mirobolantes visions. Ou plus encore, les inviter à découvrir une science, une vraie, toute nouvelle : la futurologie. 