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L'ancienne Maison de JG Chauvin à Port des Barques (Charente Maritime)La photo fut prise dos à l'estuaire de la Charente.(voir ci-contre et ci-dessous)
« Nous y faisions la vaisselle une fois par semaine et je lui lavais son linge, ses longues blouses grises en toile rude qui le protégeaient pendant son travail, raconte Jeannette Rambaud, pour ce qui est du ménage il refusait de jeter la moindre bricole et vivait dans un capharnaüm envahi de livres. La vie de bohème. Je lui achetais sa nourriture et surtout le lait qu’il buvait à son repas du soir car il vivait de peu et n’était pas riche. Je lui taillais aussi les cheveux qu’il portait longs et je l’aidais quand il fallait déplacer ses sculptures. » ajoute-t-elle.
Il participe à la biennale de Venise en 1954, et, en 1962 il y représente la France en exposant cinquante œuvres. Toujours en 1962 il expose à la galerie de l’Elysée. Alex Maguy, collectionneur, lui achète toutes ses œuvres, une soixantaine « Une par an, confie Chauvin à un journaliste, certaines m’ont pris deux ans. » En 1976, une exposition à la galerie "du Cerceau" à Paris lui est consacrée. Son caractère indépendant et dédaigneux, il ne va même pas au vernissage de ses expositions, fait qu’il vit chichement dans une semi-misère. Pour le soutenir l’Etat lui achètera des œuvres importantes en 1946, 1948, 1949, 1962 et 1971. Dans une lettre datée d’octobre 1971, madame Olausson, une suédoise se fait intermédiaire pour vendre sa « Léda » (photo ci-contre) 25000 f, mais pour des raisons inconnues la vente n’aboutit pas.