L'œuvre de Chauvin écrit Nicole Barbier (Encyclopédie Universelle 2018) se caractérise par son extrême sensualité, exprimée par des formes pleines et harmonieuses, souvent phalliques (Le Vent se lève, 1940 ; Pierre qui lève, 1954 ; Jet d'eau, 1958), dont l'épiderme lisse est obtenu par un patient polissage du bois précieux, de la pierre ou du bronze. Les titres sont poétiques : Le rêve appelle et passe, En un soir chaud d'automne. Matin calme et ardent, Incantation maternelle... Les dessins de Chauvin (voir ci-contre) aident à mieux comprendre ses sculptures les plus fantaisistes. Essentiellement des fusains et des sanguines, ils témoignent d'une économie de moyens et d'une grande rapidité de conception.
