Félicitations à la police de Marseille qui a retrouvé Jean Soulagne. Non, ce n’est ni un célèbre dealer qui règne dans une cité maudite, ni un collectionneur de kalashnikov, ni même un terroriste fiché S, mais un brave soldat mort au champ d’honneur en 1915, dans la Somme. Ce dernier avait expédié une lettre d’adieu à son ami marseillais Jean Adiffen le 25 mai 1915 en lui demandant de prévenir sa famille de sa mort prochaine. De fait ce sergent fourrier de 25 ans e...

       On parle beaucoup de mai 68 en ce moment (début 2018), cinquantenaire de l’événement oblige. Les journalistes, émus jusqu’au fondement, en font des tonnes avec invitations des anciens combattants des deux camps, étudiants -Dany le Rouge- et CRS, avec évocations sonores et/ou filmées. Nous ne sommes pas loin des plaques et des gerbes sur le boulevard Saint-Michel. Car il n’y a qu’à Paris que ce fut glorieux. On peut s’étonner que tout ce chambardement ait abouti pour certain...

Rendez-nous notre liberté. (Supplique au président Macron)     Monsieur le président, rendez-nous notre liberté !  Permettez-nous, à nous adultes en pleine conscience, de décider par nous-mêmes dans tous les cas de la vie courante et naturellement en conformité avec la loi. Même si un règlement administratif prévoit le contraire, laissez-nous agir. Nous n’avons pas subi d’études, parfois de philo, pour nous voir imposer les règles, toujours générales, et sou...

    Balance ton porc ! Balance ton porc ! Je voudrais bien savoir ce que ces dames ont contre les porcs ( fem: truie). Sont-elles musulmanes ? Le porc en soi n’a rien d’un prédateur. C’est plutôt un bon père de famille. Il est faux de dire qu’il se vautre dans la fange, un porc maintenu propre reste propre. Ne pas confondre avec pourceau, un terme devenu obsolète, qui qualifie un individu pervers et immoral. Le porc vaut un chien ou n’importe quel animal de compagnie pour sa fidélité et son affect...

  J’ai choisi la mythologie pour exprimer mon avis sur les remous qui parcourent le monde médiatique concernant les débordements sexuels, allant jusqu’au viol, dont certains hommes du cinéma américain se sont rendus coupables vis-à-vis des actrices et acteurs, leurs collègues. J’y ajouterai les « porcs » indument balancés sur les réseaux sociaux par les françaises victimes, elles aussi, de ces débordements. Indument parce qu’au jugement des réseaux sociaux j’...

    Maman tu me mets dans l’embarras, et même sauf le respect que je te dois, tu déconnes complètement. Hier tu me fais lire Voltaire, Marcel Proust, Hugo, Camus en insistant sur la beauté de leur langue, sur leur style et sur la qualité de leurs idées et aujourd’hui que vois-je : un affreux salmigondis de féminisation des mots de métier lorsqu’ils n’existent pas au féminin (charpentier et charpentière, coureur et coureuse) ; de règle de grammaire du pluriel donnant le pluri...

  "Après le nazisme c’est toujours le nazisme", écrit Christophe Ono-dit- Biot dans un article un tantinet désabusé pour qualifier : Dans l’ordre du jour d’Éric Vuillard (Acte Sud) Prix Goncourt 2017 et Dans la disparition de Joseph Mengele d’Olivier Guez (Grasset) prix Renaudot 2017. Le fait est que, depuis quelques années, le nazisme est devenu le fonds de commerce d’un nombre non négligeable d’auteurs français. Cependant attribuer les deux grands prix à des livres qui po...