Jean-Bernard Papi, romancier, essayiste, nouvelliste et poète

                                                La littérature est un art de combat.  

Conseils de Sun Tse et de Ou Tse pour réussir une élection.

Mardi 8 Mai 2012

   

Sun Tse et Ou Tse célèbres chefs militaires, vivaient en Chine aux 6ème et 3ème  siècle avant JC. Leurs écrits sur l’art de la guerre,  découverts au 18ème siècle en Chine par le Jésuite RP Amiot,  furent depuis l’objet d’études poussées dans toutes les écoles militaires et il faut bien le dire mis aussi à toutes les sauces. Voici donc la mienne destinée aux candidats d’élections à venir :
 
1- À ceux qui au premier tour des élections n’obtiendront jamais plus de 5% des voix, quoiqu’il arrive, Sun Tse dit :
Vous n’attaquerez pas un ennemi plus puissant et plus fort que vous (…) et vous n’entreprendrez pas une guerre si vous ne pouvez la gagner.
 
2- À ceux qui pensent obtenir plus de 5% des voix, Sun Tse dit :
Parce que vous saurez distinguer ce qui est possible de ce qui ne l’est pas, vous n’entreprendrez rien qui ne puisse être mené à bonne fin.
Vous profiterez de la dissension qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne leur ménageant ni les promesses, ni les dons,  ni les récompenses.
Troublez le gouvernement adverse, semez la dissension chez les chefs en excitant la jalousie ou la méfiance, provoquez l’indiscipline, fournissez des causes de mécontentement … envoyez-leur des femmes qui les corrompent…Donnez-leur de fausses alarmes et de faux avis. Voilà ce qu’il faut faire, pour créer des difficultés par adresse et par ruse.

 

3- À ceux qui figureront au second tour, Sun Tse dit :
Un ennemi surpris est à demi vaincu.
Un grand général doit savoir l’art des changements. S’il se borne à une connaissance vague de certains principes, à une application routinière des règles de l’art, si ses méthodes de commandement sont dépourvues de souplesse, s’il se borne à examiner les situations conformément à quelques schémas, s’il prend ses résolutions d’une manière automatique, il ne mérite pas le nom qu’il porte et il ne mérite même pas de commander.
(ou d'être élu)
Par vos intelligences secrètes avec les ministres étrangers…par la connaissance des intrigues, bonnes ou mauvaises qui peuvent modifier les projets que vous exécutez, vous vous assurez la possibilité de mener à bien vos desseins.

 
4- À celui qui est élu Sun Tse dit :
Si vous faites exactement ce que je viens de vous indiquer, les succès accompagneront vos pas, par­tout vous serez vainqueurs, vous ménagerez la vie de vos soldats, vous affermirez votre pays dans ses anciennes possessions, vous lui en procurerez de nouvelles, vous accroîtrez la splendeur et la gloire de l’État …(Mais) , si vous n’êtes ni craint, ni respecté, si vous êtes dépourvu d’autorité, comment pouvez-vous être avec honneur à la tête de l’armée, comment pourrez-vous combattre les ennemis de l’État ?

Et Ou Tse ajoute :
Un général en chef doit avoir une culture complète et non pas seulement (être) spécialisé dans son art. La valeur n’est pas, pour lui, un titre suffisant au commandement. Elle ne s’accom­pagne pas toujours de prévoyance, elle pousse à la témérité et rend aveugle. Parce qu’elle accoutume à négliger les précautions et qu’elle exalte trop la confiance, elle fait négliger les conseils de la sagesse et mépriser la prudence.
 
Jean-Bernard Papi ©
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