Jean-Bernard Papi, romancier, essayiste, nouvelliste et poète

                                                La littérature est un art de combat.  

Au temps des communistes de papa.

Dimanche 28 Mars 2021
Au temps des communistes de papa.

  Comme beaucoup, j’ai de la peine à discerner, à travers leurs actions brouillonnes, ce que veulent les militants de la « cancel culture », les genrés et racisés de toutes catégories et de toutes obédiences, les décoloniaux, indigénistes, LGBT, féministes radicales et tout particulièrement les médiatiques islamo-gauchistes. Quelles sortes de pouvoirs ou de droits espèrent-ils acquérir qu’ils n’ont pas déjà dans notre pays. Veulent-ils imposer un nouveau totalitarisme ségrégationniste ? (1)(2)
  Je n’ai pas connu ni le nazisme ni le fascisme mais j’avais l’âge de comprendre le communisme lorsqu’il était à son apogée. Nous habitions une cité HLM proche de la gare où logeaient des cheminots, tous communistes à une exception près. Un original. À cette époque, de tous les partis, seuls les communistes avaient des visées totalitaires avouées. C’était une troupe disciplinée, unie autour d’une idéologie claire qu’ils défendaient becs et ongles. Les instances du Parti, ou Staline, leur auraient commandé de s’armer et de marcher sur Paris, ils l’eussent fait sans hésiter. Ils avaient leurs journaux, leurs banquets et toute une gamme d’associations de sports et de culture subventionnées par le contribuable et le Kominterm. Le secrétaire du Parti, à l’époque monsieur Georges Marchais, affirmait, que, grâce « à la lutte des classes laborieuses contre le grand capital », il conduirait la France vers un bonheur total et collectif où il n’y aurait plus ni pauvres ni riches mais une fraternité heureuse. Il citait en exemple l’URSS qui s’épanouissait, sous Brejnev, dans le parfum des roses, l’arôme de la brioche et du pain frais. C’était un programme élaboré projeté vers l’avenir. Même si monsieur Marchais, un lanceur effréné de vérités hyperboliques et alternatives, était infiniment plus menteur que monsieur Trump.
  Aujourd’hui, la secte d’intellectuels de gauche, en concubinage avec des islamistes envieux et ignorants, n’a pas les capacités de changer quoi que ce soit, même en déboulonnant quelques statues et en montrant du doigt les cochons invétérés qui pullulent depuis des millénaires autour des dames. Chez nous, les intellectuels pensent souvent à contrario du peuple. Maoïstes enragés comme Sollers, khmers rouges exaltés comme Badiou, méprisant comme Jean Paul Sartre qui disait avec élégance « que celui qui n’était pas communiste était un chien ». Ajoutons les Compagnons de route du Parti, éternels enamourés, les Aragon, Bataille, Edgar Morin, Le Roy-Ladurie et autres gagneuses payées en retour par des visites guidées en Chine ou en URSS. Mais tout ce troupeau, encartés et collaborateurs, avait tout de même des idées altruistes et généreuses que l’on est bien en peine de trouver chez nos militants-dolents d’aujourd’hui.
  Ils avaient un programme et étaient résolus à l’imposer, cependant leur organisation de type militaire, leurs réseaux et leur détermination, ne leur ont jamais ouvert la route du pouvoir (3) ; nombre de citoyens devinaient que le monde qu’ils nous proposaient ressemblait plus au goulag qu’au paradis. Alors, la cancel culture et toute la piétaille associée, sis, genrés et racisés, c’est du pipi de chat et de la roupie de sansonnet à côté des Cocos des années 60 et 70. Un petit conseil en passant : prendre la population française pour des crétins des Alpes est uniquement permis au gouvernement et à ses énarques. Vous voilà prévenus...
Jean-Bernard Papi ©

 (1) Dans La tentation totalitaire (Robert Laffont) page 155, Jean-François Revel écrivait en 1975 : « Le pidgin marxiste ambiant constitue le fond de sauce de la plupart des écrits et des pensées des étudiants en économie et en sociologie. Selon cette leçon bien assimilée, la démocratie n’est qu’une forme particulièrement raffinée de répression, voire un totalitarisme déguisé. Dans ces conditions, le totalitarisme authentique, lui, rencontre un milieu toujours plus perméable à son influence et à sa pénétration ».
De nos jours 73% des universitaires chercheurs sont de gauche et 23% se disent révolutionnaires (Enquête de Raul Magni-Berton et Abel François.) Le Point.fr cf. Eugénie Bastié. On lira avec profit :Révolution racialiste de Matthieu Bock-Côté.

(2) Personnellement en matière de ségrégation ma préférence va au quotient intellectuel (QI) mesurable mais prohibé parce qu'inégalitaire. (?)

(3) Lorsqu’ils se sont présentés devant les électeurs pour la présidentielle leurs leaders n’ont guère brillé : 1969 Jacques Duclos 21,3% - 1981 Georges Marchais 15,4% -1988 André Lajoinie 6,8% - 1995 Robert Hue 8,6%  Etc.
 

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