Jean-Bernard Papi, romancier, essayiste, nouvelliste et poète

                                                La littérature est un art de combat.  

Absurde dimanche.

Dimanche 6 Septembre 2020
Absurde dimanche.
   Dimanche 9 aout 2020 dans l’après-midi, BFM TV annonce «  6 Français et 2 Nigériens  tués par des bandits à moto dans un parc où vivent des girafes en liberté. » Même si l’attentat n’est pas revendiqué on ne peut que penser, selon une source bien informée (un journal d’Ouagadougou) à une action terroriste de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) ou du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) mais pour moi qui sort du confinement, il pourrait s’agir de tout autre chose tant les abrutis qui nous gâchent la vie sont de toutes les cultures. Donc ce pourrait être :
- Des défenseurs des girafes excédés par le tourisme de masse. Disons des antispécistes ou des végans jusqu’auboutistes.
- Des écologistes radicaux ne supportant plus les émissions de CO2 et la pollution automobiles dans les forêts d’Afrique.
- Des opposants aux safaris photos et à toute forme de chasse y compris la chasse aux papillons. (Ils existent).
- Des féministes, voire des genrés, des gays, des transgenres dénonçant les hétéros maudits, les chauffeurs noirs (tous des violeurs), les guides (des rabatteurs), les jeunes filles (des proies faciles) etc.
- Des racistes ou des antiracistes au choix qui n’admettent ni les noirs ni les blancs ou des étudiants hystériques qui se battent contre les opinions contraires aux leurs. (Les seules bonnes forcément).
- Des QAnon, des complotistes en tous genres persuadés que les girafes ne sont que les prétextes à des réunions secrètes entre les mystérieux inconnus qui gouvernent le monde. Les Illuminatis, mâles et femelles, par exemple.
- Des relous éconduits qui ne se contentent pas d’interpeller les femmes dans la rue pour leur proposer des recettes de cuisine, mais les poursuivent à coup d’AK 47.
- Des adeptes de l’acte gratuit du style : je pousse un vieux mec que je ne connais pas sous les roues du métro ou j’égorge un gamin inconnu lors d’une visite en haut de l’Empire State building comme dans Américan Psycho.
- Des démons, des zombies réveillés par le souffle impur d’un envouteur « N’est pas mort ce qui à jamais dort » dit-on chez eux.
-  Des policiers municipaux qui ont fait parler la poudre parce que personne ne portait de masque dans l’auto.
  Mais bien entendu, avec sagesse on attendra les conclusions de l’enquête pour connaître les coupables et leurs raisons. Tout ce bazar, ce crime, le covid 19 et ses litanies de morts ou de cas avérés, les masques dans lesquels on respire ses propres miasmes, les experts de toutes sortes et de toutes origines, ça me tourneboule les neurones au point d’écrire n’importe quoi. Vivement le jour où je sortirai de cet asile.
 
Jean-Bernard Papi ©
 
 
 
 
 
 
 

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