Jean-Bernard Papi, romancier, essayiste, nouvelliste et poète

                                                La littérature est un art de combat.  

Toutes des victimes ?

Samedi 23 Novembre 2019
Toutes des victimes ?
 
    À la question : Pensez-vous que les femmes sont meilleures que les hommes ? La réponse a toutes les chances aujourd’hui d’être OUI ! La seconde question devrait être : En avez-vous la preuve ? Et la réponse honnêtement sera NON. Paradoxe ? Naturellement. Les affirmations viennent du battage médiatique et la balance de l’Etat penche du côté féminin grâce à son ministère des droits de la femme. Que je sache la femme n’est pas une espèce spéciale qui a besoin de droits spécifiques. À part le ministère des anciens combattants, les hommes n’ont jamais eu de ministre dévolu aux droits des hommes. Pourtant les suicides annoncés dans la police et chez les paysans, pour ne considérer que ceux-là concernent presque exclusivement des hommes. Fragilité ? Manque de jugement, fuite devant l’inéluctable ? Responsabilité qui ne peut être partagée par la compagne ? Aux Etats Unis au moment des divorces les suicides de pères sont huit fois plus nombreux que les suicides de mères. Pour nombre de nos contemporains la femme est une victime, une sorte de brebis qu’un Abraham stupide va sacrifier pour plaire à son dieu. Abraham naturellement est un homme. Une victime ? Cela suppose qu’elle agit sans réfléchir, cédant au premier joueur de flûte venu, ou qu’elle subit la force de ses impulsions. On voudrait l’infantiliser que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Habile retour en arrière du temps, pas très lointain, où un tuteur veillait sur elle. Victimes les femmes du djihad ? Victime Monique Olivier compagne de Michel Fourniret ? 
    Revenons sur terre. Je le jure, je ne défends pas les assassins de femmes, et non plus les assassins des hommes, mais je laisse la justice agir. Elle prend son temps ? Très bien, elle échappera, peut-être, à l’hystérie du moment. Roman Polanski est accusé de viol ? J’attends que la justice tranche et décide. Je n’étais pas là lorsque la chose s’est produite, alors je ferme ma gueule et, savez-vous, quand je vois ce petit bonhomme d’un mètre cinquante encadré par deux robustes et belles matrones, à Cannes ou ailleurs, qui le dépassent de la tête et des épaules j’ai des doutes. À moins que comme Popeye il ait abusé des épinards.
 
Jean-Bernard Papi ©

PS : Paul Brulat, journaliste, au début du siècle s'indignait que nombre de ses contemporains, stimulés par le journal de Drumont « La Libre Parole », un torchon antisémite s'il en fut, veuillent dresser une statue au lieutenant-colonel Henry, faussaire avéré de l'affaire Dreyfus. « La vérité, écrivait-il, il faut bien le reconnaître, ne fut jamais avec les masses... Croire en l'opinion publique est une sottise ou une lâcheté. »

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